WaterSan Perspective
March 30, 2016

Le secrétariat de l’ONU aux changements climatiques a créé une nouvelle page sur son site Web pour saisir les plans officiels d’action climat des pays dans le cadre de l’Accord de Paris sur les changements climatiques. La première de ces contributions déterminées au niveau national (NDC) est venue de Papouasie-Nouvelle-Guinée.

Les NDC exposent publiquement l’action climat que chaque pays entreprendra dans le cadre de l’Accord de Paris pour contribuer à l’effort déterminé de la communauté mondiale d’assurer un avenir durable pour toutes les nations, en maintenant sous deux degrés Celsius l’élévation des températures depuis l’époque pré-industrielle.

«Je félicite la Papouasie-Nouvelle-Guinée pour cette première NDC. Avant la conférence de l’ONU sur les changements climatiques à Paris, la communauté internationale avait déjà prévu une réponse sans précédent, presque chacune des nations sur Terre ayant présenté un plan d’action préliminaire pour lutter contre les changements climatiques. Ils fournissent la base à partir de laquelle le monde renforcera, avec le temps, sa capacité de maintenir l’élévation des températures mondiales sous 2 degrés Celsius, sinon 1,5 degré Celsius, et de bâtir des sociétés résilientes. Davantage doit encore être fait mais les NDC, dans le cadre de l’Accord de Paris, représentent l’une des prochaines étapes clés en plus de l’ouverture de l’Accord pour signature à New York le 22 avril, en route vers son entrée en vigueur rapide», a déclaré Christiana Figueres, Secrétaire exécutive de la Convention-Cadre de l’ONU sur les Changements Climatiques (CCNUCC).

L’Accord englobe aussi les voies et moyens de fournir un soutien financier et technologique de plus en plus robuste aux pays en développement pour qu’ils atteignent leurs objectifs climat nationaux déterminés.

Un total de 195 pays sous l’égide de la Convention-Cadre de l’ONU sur les Changements Climatiques (CCNUCC) a ouvert la voie vers ce but à la conférence de l’ONU sur les changements climatiques à Paris, en décembre dernier. Cela signifie l’atteinte bientôt d’un pic d’émissions mondiales – en mettant fin à leur croissance annuelle – et ensuite un renversement très rapide, le plus tôt possible au cours de ce siècle, à un niveau où les émissions restantes de gaz à effet de serre seront absorbées de l’atmosphère par la nature ou la technologie.

One of the placards at the conference creating awareness about the need for everybody to get on board and fight climate change
One of the placards at the 2015 Paris Climate Change conference creating awareness about the need for everybody to get on board and fight climate change

Avant Paris, presque tous ces pays ont soumis ce qui étaient appelées des contributions prévues déterminées au niveau national (INDC). L’Accord de Paris fournit maintenant le fondement juridique pour ces INDC, sous la forme de NDC.

L’impact de ces INDC, pleinement mises en œuvre, serait déjà de maintenir l’augmentation mondiale à 3 degrés – ce qui n’est pas encore assez mais constitue une progression énorme comparativement aux 4 ou 5 degrés vers lesquels nous nous dirigerions autrement, alors que chaque degré ajoute des pertes humaines, de niveau de vie et d’investissement exponentiellement plus grandes.

Le secrétariat de la CCNUCC se prépare à lancer un nouveau registre officiel des NDC dans environ un mois.

Water Journalists Africa, established in 2011 as a not-for-profit media organization, boasts a membership of journalists hailing from 50 African countries, dedicated to reporting on water, climate change,...

Leave a comment